Gestion du stress
Quand le stress nous rend malade …
Comprendre le processus du stress, repérer ses manifestations et apprendre à le gérer avec la relaxologie permet incontestablement de préserver sa santé et son bien-être.
Pourquoi il est primordial d’apprendre à gérer le stress
Le stress est à l’origine un processus d’adaptation naturel et indispensable au fonctionnement de la vie qui a pour fonction d’assurer la survie de l’espèce – on parle alors de stress positif.
En revanche, lorsqu’une personne est soumise à un stress récurrent ou permanent, il contribue de manière importante au mal de vivre, à l’affaiblissement du système immunitaire et à l’apparition de différents troubles et maladies ; en effet, pour faire face aux agents de stress, l’organisme a établi des mécanismes réflexes qui modifient de façon importante l’équilibre biologique sur du moyen, voire long terme, et génèrent de sévères dérèglements – on parle ici de stress négatif.
Le processus du stress
Voici comment s’amorce la réaction de stress, telle que l’a décrite l’endocrinologue Hans Selye, le premier chercheur à avoir étudié le phénomène. Lorsque survient un stimulus, il se produit d’abord une brève période de choc, puis l’organisme se met instinctivement en mode de mobilisation générale. Surtout contrôlés et régulés par le système nerveux et les glandes endocrines, ces mécanismes de réactions en chaîne comprennent trois phases :
- 1 – La phase d’alarme : les glandes surrénales libèrent des hormones (notamment l’adrénaline) pour mettre le corps en état de réagir immédiatement ; grâce à ce mécanisme, les perceptions, la force musculaire et les réflexes sont temporairement décuplés. C’est un état de très grande vigilance où il s’agit de décider si on va fuir la situation, éliminer la menace ou s’adapter.
- 2 – La phase de résistance : après quelques minutes, plusieurs autres mécanismes se mettent en place et l’organisme libère de nouvelles hormones (endorphines, cortisol, dopamine et sérotonine) dans le but d’entreprendre la ou les actions appropriée(s).
- 3 – La détente. Dans le cas de stress dit « positif », les réactions provoquées par le stress agissent comme un stimulant afin de mobiliser les ressources de l’organisme et réagir de façon adéquate à la situation. Une fois l’événement réglé, la réaction de détente s’enclenche et le corps ressent de la fatigue ; après une période de repos, l’organisme retourne à son métabolisme habituel.
- 3 bis – L’épuisement. Si la situation stressante dure trop longtemps sans que la personne puisse la régler, si elle se reproduit trop souvent, ou encore si le système nerveux ne peut plus mettre fin à la phase de résistance (notamment chez les personnes anxieuses), tôt ou tard l’organisme s’épuise.
Dans ce cas de figure, le stress devient « négatif » ; les mécanismes de réaction fonctionnent en permanence « à plein régime », ce qui entraîne une déperdition d’éléments biochimiques ainsi que des désordres métaboliques et physiologiques. L’organisme s’épuise, certains organes ou systèmes s’affaiblissent ou se relâchent. Un haut niveau d’hormones de stress dans le sang, même en situation « normale », est un indice de l’état de stress dans lequel se trouve l’organisme.
Comment cela se manifeste en vous
Il n’est pas toujours évident de savoir si nous sommes ou non sous l’emprise du stress ; parce que nous nous refusons à le croire, parce qu’il s’est installé insidieusement et peu à peu, ou encore parce que nous le connaissons pas … Afin de détecter plus aisément, vous trouverez ci-dessous sous quelles manifestations le stress se cache le plus fréquemment :
- Comportementales : procrastination, tics nerveux, gestes brusques, accroissement de la consommation de psycho-actifs ou calmants, modification des habitudes alimentaires, relations tendues, repli sur soi, agressivité,…
- Emotionnelles : impatience, irritabilité, indifférence, apathie, changements d’humeur impétueux, inquiétude démesurée, panique, idées noires, sentiment d’incompétence ou d’inutilité, manque d’intérêt, déprime,…
- Physiques : tensions nerveuses, douleurs (tête, estomac, dos…), troubles musculo-squelettiques, fatigue, perturbation du sommeil, oppression, palpitation, hyperventilation, transpiration, troubles intestinaux ou gastriques, …
- Intellectuelles : diminution de la production intellectuelle, idées fixes, difficultés de concentration et de mémorisation, baisse des capacités d’organisation, affaiblissement de l’objectivité et du sens critique, paralysie de l’initiative et de la décision, …
Stress chronique et maladies
Les mécanismes physiologiques en cause dans le stress chronique sont nombreux et peuvent contribuer à une grande variété de dérèglements, dans tous les systèmes. Voici ceux que l’on cite le plus couramment : accélération du vieillissement, déficit immunitaire (le corps devient plus susceptible aux agents infectieux bénins ou graves), ulcères à l’estomac, remontées gastriques, maux de ventres, dépression, troubles de l’alimentation, dépendances, phobies, crises de panique. Bien que le stress seul cause rarement une maladie grave, on sait maintenant qu’il est un facteur aggravant ou déclencheur de crises dans les maladies telles que l’hypertension, problèmes cardiovasculaires, diabète de type II, maladies de peau, asthme, fibromyalgie, douleurs chroniques ….
Malheureusement, les victimes de stress chronique ne sont pas toujours conscientes de leur situation, et encore moins du fait qu’elles sont en train de compromettre leur santé. Pour soulager les malaises causés par le stress, certaines personnes vont adopter des comportements de compensation : accroissement des prises alimentaires / de tabac / d’alcool, dépendance aux drogues, excès de sommeil, isolement… Or, le fait de boire plus d’alcool, de manger plus de chocolat ou de regarder plus souvent la télévision fait peut-être oublier temporairement le stress, mais ne le règle en aucun cas. Et de nouveaux problèmes apparaissent, amplifiant d’autant le niveau de stress.
La relaxologie, un atout essentiel et naturel pour préserver votre santé
Afin de prévenir et de lutter contre le stress, une « bonne hygiène de vie » s’avère un atout incontestable ; une alimentation saine et équilibrée, un sommeil de qualité et la pratique d’une activité physique régulière (même de faible intensité).
Apprendre à gérer le stress permet d’en réduire les effets nocifs sur la santé. L’accompagnement en relaxologie dans la gestion du stress s’attache à prendre en compte très précisément les problématiques rencontrées par chaque individu : un « programme ciblé » est la garantie d’une efficacité plus rapide. Il agit sur différents plans en fonction des aptitudes, besoins et objectifs de chacun : apprentissage à des techniques de respiration, pratique de la relaxation profonde, gestion des émotions, amélioration du sommeil, connaissance de soi, communication … Cette démarche collaborative mène à l’autonomie de la personne qui apprend, à son rythme, à mieux se connaître et ainsi à gérer son stress efficacement pour préserver sa santé et son bien-être.
La relaxation ou relaxalogie est comme le sport, pour faire perdurer les effets, il convient de la pratiquer. Ainsi, en fin de parcours, et si vous le souhaitez, je peux continuer à vous accompagner d’une manière moins soutenue tout en prolongeant dans le temps les bienfaits obtenus. J’ai à cet effet mis au point des mini-séances (30 minutes) de coaching en relaxologie qui vous permettent de continuer à pratiquer la relaxation profonde et la respiration en étant guidé. Vous voulez en savoir plus sur ces mini-séances aussi appelées « After Work Relax » : cliquez ici.
Vous souhaitez prendre un rendez-vous ou obtenir plus d’informations : cliquez ici.
Vous voulez être informé des prochaines parutions d’articles ? Il vous suffit simplement de « liker » ma page facebook en cliquant ici !
Articles connexes :
- Le stress, ennemi ou allié ?
- Quand le stress intensifie la douleur
- Minute de réflexion sur la gestion du stress
Source : www.passeportsante.net
Crédit photo : Adobe Stock libre de droits / Kateryna/ 412683378