Gestion du stress
Perfectionnisme, facteur de risque de burn-out au travail
Une étude démontre que le perfectionnisme génère stress, burn-out et problèmes de santé chroniques…
« Ne craignez pas la perfection, vous ne l’atteindrez jamais «
Salvador Dali
Les résultats de l’étude « Multidimensional Perfectionism and Burnout: a Meta-Analysis », démontrent que les préoccupations des perfectionnistes sont non seulement les causes directes du stress générant burn-out et problèmes de santé, mais peuvent également saboter la réussite des individus plus spécifiquement dans les domaines professionnels, scolaires ou sportifs.
Bien entendu, être perfectionniste peut être une qualité grandement appréciable dans la mesure où cette quête de la perfection reste « réaliste ». Se fixer des objectifs élevés mais atteignables nécessite des efforts soutenus et de la proactivité. Cela installe la personne dans un état de renouvellement constant et maintient un fort sentiment d’accomplissement et de réussite éloignant d’autant le basculement dans une phase de burn-out.
Car ce qui différencie principalement une personne stressée d’une personne en état de burn-out c’est justement ce sentiment (et j’insiste sur la notion très subjective du ressenti) que le travail accompli n’est pas reconnu, pas récompensé, n’apporte pas de fierté personnelle. Ce constat entraîne un épuisement moral ou psychologique, une lassitude qui vient à s’étendre à tous les domaines de la vie (professionnels et privés).
Le côté sombre du perfectionnisme est fortement préjudiciable : les individus craignent constamment de faire des erreurs, de ne pas être à la hauteur des exigences qui leur sont fixées et/ou qu’ils se fixent eux-mêmes. Ce haut degré d’exigence fige la personne sur les craintes et les doutes relatifs à ses capacités et performances. Si à cela s’ajoute un environnement suspicieux et non attentionné, le stress aura vite fait de se transformer en burn-out.
Et c’est l’escalade… qui conduit peu à peu à la détérioration de la santé ; l’anxiété excessive va générer des troubles du sommeil, de la fatigue chronique, la dépression, des troubles alimentaires et du comportement …
Certes, l’identification des personnes à tendance perfectionniste peut se révéler un atout précieux pour un DRH par la mise en place de stratégies plus spécifiques et individualisées visant à lutter contre les risques psychosociaux.
Mais vous conviendrez aisément « qu’il vaut mieux prévenir que guérir » ! Si vous vous connaissez une tendance perfectionniste, osez remettre en question vos croyances ;
– vérifiez que vos objectifs sont réalistes,
– acceptez un échec, et prenez cette expérience comme un apprentissage afin de mieux faire la prochaine fois,
– pardonnez-vous lorsque vous échouez, car tout le monde à le droit de se tromper ou de ne pas réussir dès la première fois,
– valorisez l’effort et la persévérance, ne dit-on pas que ce qui est acquis trop facilement n’a pas de valeur ?
Pour finir, et au-delà un éventuel accompagnement spécifique en relaxologie, je ne peux, bien entendu que préconiser l’instauration de moments de détente et de loisirs qui vous correspondent : ils seront autant d’occasions de décompresser, de vous focaliser sur des instants précieux de bien-être que vous pourrez savourer pleinement.
A vous de jouer, car vous avez les cartes en mains pour déstresser et rester zen !
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Sources :
http://pnl-info.typepad.com/un-lien-entre-perfectionnisme-et-burnout.html
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