Les scientifiques prouvent que la méditation améliore la concentration, l’apprentissage, réduit le stress et lutte efficacement contre la douleur.

Jusqu’à récemment, la méditation était regardée avec méfiance par le monde scientifique qui la considérait comme un avatar du New Age ou bien encore comme une pratique religieuse.

Depuis, des moines bouddhistes, avec en tête Matthieu Ricard (Docteur en génétique cellulaire, moine tibétain et traducteur français officiel du Dalaï Lama), ont collaboré avec des chercheurs pour prouver de manière rigoureusement scientifique que la méditation a des effets positifs incontestables sur notre santé tant psychique que physique.

Méditation et activité cérébrale

C’est au début des années 2000 que les bouddhistes ont sollicité les scientifiques pour mener des études sur les effets de la méditation. Grâce à un IRM, l’activité cérébrale de pratiquants en méditation a ainsi été étudiée.
Il a d’une part été mis en évidence que l’activité du cerveau d’une personne en train de pratiquer la méditation était très différente de celle d’une personne au repos. Et ce qui est encore plus intéressant c’est qu’il a été démontré que méditer régulièrement modifiait durablement le fonctionnement cérébral. En effet, plusieurs publications récentes et indépendantes ont démontré que méditer permet :

• d’augmenter la densité de la matière grise au niveau de l’hippocampe, structure cérébrale que l’on sait capitale pour la mémoire et l’apprentissage,
• et de diminuer la densité de la matière grise au niveau de l’amygdale, ce qui contribue à réduire les émotions liées à la peur, l’anxiété et au stress.

Si la méditation est capable de reconfigurer le fonctionnement du cerveau, une équipe de psychologues de l’université d’Oxford ont également démontré qu’elle était à l’origine de changements positifs concrets pour notre santé physique et mentale.

Comme nous l’avons précédemment vu, elle permet d’apaiser l’angoisse en agissant sur les zones cérébrales impliquées dans la gestion du stress et de l’anxiété. Mais elle est également efficace pour lutter contre la dépression ; c’est d’ailleurs pour ces raisons que le psychiatre Christophe André propose la pratique de la méditation dans son programme de soins à l’hôpital Sainte Anne de Paris.
La méditation s’est aussi parfois avérée très efficace dans le traitement contre la douleur, y compris dans le cadre de maladies chroniques.

Méditer freine le déclin du cerveau

Une équipe de chercheurs de l’université de Californie dirigés par Elizabeth Blackburn (Prix Nobel de médecine), a mis en évidence que les adeptes de la méditation présentent une réduction moins marquée de la matière grise. La méditation étant une activité mentale intense, le cerveau reste mieux connecté ce qui contribue à freiner le déclin cérébral dû à la vieillesse.

Comment pratiquer ?

Nous avons tout à gagner à apprendre des techniques 100% naturelles pour apaiser notre esprit et éviter de se laisser entrainer par nos émotions, nos peurs, nos angoisses, … mais également pour développer notre potentiel (améliorer la concentration, l’apprentissage, la mémorisation) et préserver notre mémoire.
Aussi, quelle que soit la technique méditative pratiquée, 20 minutes par jour auront des effets positifs qui se feront sentir rapidement.

Les études scientifiques démontrent l’efficacité de la méditation dans de multiples domaines de la santé : réduction du stress et de l’anxiété, diminution du risque de rechute dépressive, complément dans le traitement de la douleur et de certaines maladies liées au stress, lutte contre le vieillissement cérébral, aide à la concentration et à la mémorisation …

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Sources :

• http://www.slate.fr/meditation
• http://www.atlantico.fr/science-effets-meditation
• http://sciencepost.fr/effets-de-meditation-pleine-conscience-cerveau

Crédit photo : Artem Beliaikin / Unsplash libre de droits