Je sculpte mon cerveau à la bienveillance

Nous pouvons entraîner notre cerveau à la bienveillance, à penser positivement. Découvrez le mode d’emploi de votre esprit…

Pourquoi modeler mon cerveau à la bienveillance ?

Ce sur quoi nous focalisons notre attention, c’est-à-dire ce qui occupe nos pensées, ce que nous ressentons ou voulons, et la manière dont nous gérons nos réactions, nos émotions sculptent notre cerveau.

Ainsi, si nous focalisons régulièrement ou fréquemment notre esprit sur l’inquiété, de l’angoisse, de la colère, de l’autocritique, le cerveau prendra peu à peu l’habitude d’être ainsi : son programme deviendra négatif, enclin naturellement à l’anxiété, à l’auto-dénigrement, à une réactivité exacerbée aux autres.

En revanche, si nous incitons régulièrement notre esprit à prendre conscience que nous nous sentons bien dans l’instant présent, à voir le bon côté des choses, à remarquer ce qui est bon en nous, et bien notre cerveau, alors baigné dans ces ondes positives, se programmera naturellement au lâcher-prise, à la force tranquille, à la confiance en soi, à la paix et sérénité intérieures, à la bienveillance naturelle.

On vous l’a déjà dit, n’est-ce pas ? Ou vous l’avez déjà lu, quelque part …
Je vous donne ici les clés pour remodeler, sculpter votre cerveau afin de faire fonctionner la loi d’attraction et de rester, ou devenir, une personne positive et pleine de bienveillance !
La positive attitude, c’est pour vous, maintenant ! Ce n’est qu’une question d’entrainement et cela se cultive en semant des mots, des attentions, des gestes à votre attention, et à celle des autres, aussi J.

1ère étape : J’ouvre mon corps, mon cœur et mon cerveau à la bienveillance

Afin d’être plus réceptif aux exercices qui vont suivre, il est primordial de se mettre dans les meilleures dispositions d’écoute, de bienveillance et de calme … Alors on commence par se détendre !

Et j’y parviens en faisant un scan de mon corps :

Je vérifie que je suis dans une posture confortable, et je relâche les tensions dans mon corps, progressivement. Commencez par les pieds et remonter le long du corps, à votre rythme, en laissant partir toutes ces tensions inutiles …et ce jusqu’au sommet de la tête.
La mâchoire est relâchée, les lèvres entrouvertes. Caressez-vous les lèvres.
Placez une main sur le sternum et respirez profondément et lentement (sans forcer). Sentez et appréciez l’amplitude de votre respiration en sentant votre main s’éloigner et se rapprocher de la colonne vertébrale.

Vous pouvez utiliser cette technique de détente corporelle pour relâcher les tensions à chaque fois que vous vous sentez sous pression, pour vous reconcentrer, vous apaiser.

1er exercice : S’exercer à la bienveillance

Etre compatissant ou bienveillant ne veut pas dire se lamenter, s’apitoyer. Il s’agit de reconnaître que certaines choses peuvent être difficiles, qu’elles peuvent faire mal.

L’auto-compassion permet de réduire l’autocritique, de diminuer le stress, de favoriser la résilience et réparer le manque d’attention des personnes de notre entourage.

Comment pratiquer l’auto-compassion :

Visualisez une personne bienveillante, aimante de votre entourage,
Ressentez à quel point il est important pour cette personne que vous soyez heureux, bien dans votre vie,
Prenez quelques instants pour reconnaître l’existence de vos difficultés actuelles, vos défis, vos souffrances,
Imaginez la réaction compatissante, empathique de cette personne : ces paroles, ses gestes, les traits de son visage,
Imprégnez-vous de sa chaleur, de sa prévenance, de sa bienveillance,
Vous réaliserez alors que vous vous sentirez mieux compris, plus serein, apaisé.

Comment pratiquer la compassion :

Imaginez un être aimé face à une difficulté, de la peine, de la souffrance,
Laissez les sentiments de compassion emplir votre cœur,
Visualisez-vous en train de transmettre ces sentiments de bienveillance à l’être aimé sous forme de chaleur, de lumière, d’onde …
Observez ce que vous éprouvez en étant compatissant, dans le cœur, le corps et la tête,
Vous pouvez en profiter pour étendre ce sentiment, ces sensations à vous-même.

Une fois l’un de ces 2 exercices accompli, répétez :

« Les choses vont s’améliorer pour moi »,
« J’ai les capacités de m’améliorer, je suis sur la bonne voie »,
« Au fil du temps, je vais me focaliser de plus en plus sur tout ce qu’il y a de positif dans ma vie ».

Sentez la bienveillance devenir une partie de vous, vous apaiser et vous renforcer.

2ème exercice : S’imprégner de ce qui est bon en soi

Rien ni personne n’est tout blanc ou tout noir … Nous sommes des êtres à multiples facettes, avec des côtés que nous aimons, d’autres qui nous indifférent, et quelques autres qui mériteraient fort d’être améliorés.

Si nous focalisons notre attention sur tout ce que nous n’aimons pas chez nous, nous renforçons le sentiment d’être médiocre, incapable, moins intéressant que les autres.

Comment s’y prendre :

Focalisez-vous sur une qualité profonde que vous appréciez en vous,
Explorez les sensations corporelles, les émotions, les expressions de votre visage générés par le fait de vous focaliser sur cette qualité,
Identifiez de quelle façon cette qualité c’est exprimée dans votre vie au cours de la journée, des derniers jours,
Revivez les sensations, émotions et attitudes éprouvées alors, et laissez-les s’amplifier,
Identifiez ce qui empêche cette qualité de s’exprimer plus souvent, et remplacez chaque phrase négative (« je suis nul », « je n’y arrive pas », …) par « c’est normal que je ne me résume pas uniquement à des qualités, car je suis un être humain à multiples facettes ».
Vous pouvez répertorier ainsi avec honnêteté toutes vos qualités et de quelle façon elles s’illustrent dans votre vie. Faites-en la liste et relisez-la régulièrement. Vous pouvez également vous référer à ce que les personnes reconnaissent aimer chez vous.

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